Cette page contient le récit du parcours du pasteur Claude Guillot au sein des églises baptistes évangéliques au Québec, tel que reconstitué à l'aide de publications publiques et des informations recueillies dans le cadre du procès criminel et des procès civils.
Au sein de ce mouvement, ce pasteur a eu le loisir d'abuser spirituellement, psychologiquement, physiquement et a également harcelé mentalement et sexuellement des enfants, autres que les siens, durant une période de 32 ans !
Le 7 avril 2022, le pasteur Guillot a été reconnu coupable de 18 chefs d'accusation criminels, notamment voie de fait simple, voie de fait armé, voie de fait causant des lésions, harcèlement, séquestration et entrave à la justice. Ces actes ont été commis entre 1982 et 2014. Le 1ᵉʳ décembre 2022, il a été condamné à huit ans de pénitencier.
Alors que la cour criminelle a officiellement reconnu que ces actes ont été commis envers cinq personnes, les témoignages nous permettent de croire, sans aucun doute, que le pasteur Guillot aurait maltraité plusieurs dizaines d'enfants, y compris ses propres enfants. Bien qu'exclu des victimes officielles, les témoignages de deux de ses enfants ont fait mention d'agressions physiques, mentales et spirituelles qu'ils ont subies.
Cette histoire démontre :
La culture des méthodes éducatives violentes, qui entraine une normalisation de la violence envers les enfants.
La culture de silence qui prévaut dans les églises baptistes évangéliques au Québec, utilisant la coercition spirituelle et sociale.
La protection et le soutien dont le pasteur Guillot a pu bénéficier de la part des hauts dirigeants de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec et du Fellowship of Evangelical Baptist Churches in Canada.
Le manque d'autocritique et de remise en question au sein des églises baptistes évangéliques au Québec. Au lieu de prendre conscience de leurs dérives, elles les dissimulent et se présentent comme des victimes face aux véritables victimes de ce pasteur et de la culture de violence qui règne dans ce milieu.
Vous pouvez également consulter sur ce sujet :
Parcours chronologique du pasteur Claude Guillot
1979
Conversion de Claude Guillot
Il devient membre de l’Église Baptiste Évangélique de Victoriaville (AEBEQ). Il est alors âgé de 29 ans. Il est marié, a des enfants. Par le passé, il a été au Collège Militaire de St-Jean-d 'Iberville des Forces Armées Canadiennes.
Claude Guillot n'appliquait pas les mesures disciplinaires propres au baptistes tel la correction physique avant sa conversion. Il semble que ces mesures disciplinaires soient apparues pour ses enfants avec la mise en place de l'église-école de l'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville
1980
Octobre 1980 - Première trace d'une formation théologique suivie par Claude Guillot
Cette formation théologique sur le Survol du Nouveau-Testament était encadré par le Séminaire Baptiste Évangélique au Québec (SEMBEQ) et enseigné par le pasteur Gabriel Cotnoir.
1981
1982
1982 - L'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville décide d'implanter une église-école ACE dans ses locaux.
Le nom de cette église-école sera La Bonne Semence.
Il ne s'agit pas d'une école reconnue par le Ministère de l'éducation du Québec et 'l'école' n'est pas une entité ou organisation administrative en soit. Tout est administré sous la corporation de l'Église de Victoriaville. Claude Guillot tout comme l'ensemble du personnel de l'église-école sont des employés de l'Église de Victoriaville.
Printemps 1982 - Gabriel Cotnoir, Benoit Foucault et Claude Guillot vont au Texas se faire former selon le programme d'église-école ACE.
Le programme éducatif est celui de l'Accelerated Christian Education (ACE), programme américain, chrétien évangélique fondamentaliste, développé au Texas. Tous les manuels et l'éducation se fait en anglais.
Ce programme de formation inclus l'enseignement de méthodes disciplinaires qui implique des membres du personnel de l'église-école de frapper les enfants aux fessiers aux moyens d'une palette de bois franc.
Septembre 1982 - Début de l'église-école ACE La Bonne Semence de L'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville
Au départ de l'église-école, c'est Benoît Foucault qui a le titre de directeur de l'église-école tout en étant Assistant pasteur de l'Église de Victoriaville sous Gabriel Cotnoir.
Claude Guillot a le titre de Superviseur de l'église-école ACE de l'Église de Victoriaville. Il deviendra rapidement directeur en cours d'année à la place de Benoît Foucault.
Dès les débuts de l'église-école, il y a application des méthodes disciplinaires qui implique des membres du personnel de frapper les enfants aux fessiers aux moyens d'une palette de bois franc.
La palette de bois est conservée dans une enveloppe à bulle dans le bureau du directeur de l'église-école. L'existence de cet objet est connu de tous, de la direction de l'église, du personnel de l'église-école, des enfants comme des parents.
Plusieurs dizaines d'enfants furent frappés à coup de palette dans les locaux de l'Église de Victoriaville entre 1982 et 1986. Ce n'est pas seulement Claude Guillot qui a frappé des enfants, mais l'ensemble du personnel, soit une dizaine de personne.
Ces méthodes disciplinaires abusives sont normalisées chez les adhérents de l'Église de Victoriaville. Les notes personnelles du pasteur Gabriel Cotnoir, faisant l'enseignement de châtiment corporel violent, et ce même sur des bébés, en sont une preuve supplémentaire.
Idéologie et méthodes éducatives violentes chez les Baptistes Évangéliques au Québec
L'application d'idéologies et de méthodes éducatives violentes envers les enfants n'est pas un phénomène isolé à l'Église de Victoriaville.
Il existe d'autres église-écoles en même temps que celle de l'Église de Victoriaville dans d'autres églises baptistes au Québec qui tout comme à Victoriaville, appliquaient des méthodes disciplinaires qui impliquent des membres du personnel de frapper les enfants aux fessiers aux moyens d'une palette de bois franc. C'était le cas entre autres de l'église-école Le Rocher Vivant de L'Église Baptiste Évangélique de Sherbrooke.
L'Association des Églises Baptistes Évangélique au Québec (AEBEQ) qui chapeaute ses églises membres fait la promotion de méthodes éducatives qui implique de frapper les enfants aux moyens d'objets.
Pour les baptistes, un enfant nait mauvais, rebelle et doit être corrigé, châtié physiquement, dès son plus jeune âge. Dans les formations écrites, il est énoncé de frapper le bébé sur les fesses, en retirant la couche, avec un objet et ce dès l'âge de 6-8 mois.
SEMBEQ (Un moyen d'action de l'AEBEQ), est responsable de la publication, de la promotion et des formations à l'intention des dirigeants, pasteurs et adhérents concernant les idéologies et méthodes éducatives violentes.
Ces méthodes éducatives violentes sont normalisées et banalisées au sein de l'AEBEQ au point que ces choses ne feront pas l'objet de surveillance ou de signalement. Pour eux, il est normal que des enfants ressentent de la douleur et puissent avoir des marques résiduelles de ces châtiments (rougeurs, ecchymoses, douleurs).
Capture d'écran - 2016 - Publication Facebook publique
1983
En 1983, Claude Guillot est;
Directeur, église-école la Bonne Semence de l'Église de Victoriaville
Directeur pour camp de famille, Camp Patmos de l'Association baptiste (AEBEQ)
1984
Vendredi le 25 mai 1984 - Le pasteur Gabriel Cotnoir congédie Claude Guillot car il a été abusif envers des enfants dans l'église-école la Bonne Semence de l'Église de Victoriaville. Au moment du congédiement, Gabriel Cotnoir est également l'un des dirigeants du Conseil de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec.
À l’occasion de son témoignage lors du procès criminel de Claude Guillot, Gabriel Cotnoir a affirmé que plusieurs parents s’étaient plaints que Claude Guillot exagérait dans la correction physique. Il a également affirmé qu'il était de sa connaissance que celui-ci aurait administré des corrections aussi longtemps que l’enfant ne voulait pas se soumettre et que des enfants auraient subie des lésions corporelles résultant de ces corrections.
À part le changement d'église pour Claude Guillot et sa famille, aucune autre action et aucun signalement aux autorités ne fut fait. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
En fait, Gabriel Cotnoir n'a jamais cessé sa relation de confiance envers Claude Guillot et ce jusqu'en 2012. Il semble qu'il a prit cette action car il craignait que des parents fréquentant l'Église de Victoriaville, exaspérés de voir leurs enfants avec des lésions corporels, finissent par porter plainte et cause un scandale.
Dimanche le 27 mai 1984 - Il fut annoncé officiellement durant le culte du dimanche le congédiement de Claude Guillot de sa fonction de directeur de l'église-école la Bonne Semence de l'Église de Victoriaville.
Voir - Claude Guillot coupable: soulagement pour les victimes - Article de Claude Thibodeau, La Nouvel Union - 8 avril 2022
Marc Levasseur n’avait que 4 ans lorsqu’il a commencé à subir les foudres du pasteur Claude Guillot dans le sous-sol de l’église baptiste évangélique de la rue Saint-Paul à Victoriaville. « Je suis la plus jeune des victimes de Claude Guillot. Je suis entré à l’école en janvier 1983 à l’âge de 4 ans »
L’enfant a subi des sévices pendant plus d’un an, de janvier 1983 jusqu’en mai 1984, moment où, dit-il, Guillot a été congédié. « Les souvenirs que j’ai, c’est que les abus ont tous eu lieu dans le même local au sous-sol de l’église. Il me frappait, de quelques coups jusqu’à mon pire souvenir. Cette fois-là, il a perdu les pédales, il m’a rentré dans le mur en me tenant par la nuque et il m’a infligé 22 coups de bâton », se rappelle M. Levasseur qui, encore aujourd’hui, demeure marqué par de tels événements.
Voir - La haute direction montrée du doigt - Article de Kathryne Lamontagne, JdQ-JdM - 10 décembre 2015
Guillot a été congédié de l’école en 1984 en raison de ses pratiques violentes et abusives, notamment envers Adrien. Malgré ces allégations, l’accusé est demeuré dans le giron de l’Association d’Églises Baptistes Évangéliques au Québec (AEBEQ).
Voir - Des gestes connus depuis les années 1980 - Article de Kathryne Lamontagne, JdQ-JdM - 10 décembre 2015
Au bout du fil, l’ancien pasteur de Victoriaville qui a été président de l’Association d’églises baptistes évangéliques au Québec (AEBEQ) dans les années 1970 et 1980 a les idées claires du haut de ses 80 ans. Il se souvient très bien de Claude Guillot, qu’il a lui-même congédié de l’école La Bonne Semence, à Victoriaville, en 1984.
«J’ai eu connaissance de deux ou trois corrections qu’il a faites, ça dépassait les bornes. Il laissait des marques sur les fesses. Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas continuer. [...] Il voulait qu’ils lui obéissent absolument. C’était lui le boss. C’est pourquoi je lui avais dit que c’était fini. C’était trop», se rappelle-t-il, estimant que Guillot avait fait de six à dix victimes.
M. Cotnoir n’a jamais jugé bon de dénoncer ces gestes. «Il n’y a personne qui a soulevé la question nulle part. C’était au début de l’Association. Je ne voyais pas ça comme une des responsabilités de l’Association. Moi, je l’avais corrigé [...] Ce n’était pas nécessaire que ça aille ailleurs», explique-t-il.
Le 19 juillet 2016 - Excuses publiques du pasteur Gabriel Cotnoir concernant cette période
Pour certains des actes de violences commis dans les locaux de l'Église de Victoriaville, le 7 avril 2022, Claude Guillot fut reconnu coupable de plusieurs chefs d'accusation de voies de faits avec arme et de voies de faits causant des lésions corporels concernant deux anciens étudiants de l'église-école la Bonne Semence.
À l'automne 1984, Claude Guillot déménage ensuite avec sa famille dans la région de Québec. Il commencera à fréquenter l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Chauveau. L'Églises de Victoriaville et l'Église Chauveau sont en relation étroite l'une avec l'autre. Elles sont toutes deux des églises membres de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec (AEBEQ) et au Canada (FEBCC).
De plus, le pasteur Gabriel Cotnoir est en relation proche avec au moins deux des pasteurs de l'Église Chauveau. Il est une connaissance et un collaborateur de longue date avec Jan Gazdik, le pasteur principal de l'Église Chauveau. D'ailleurs, Gabriel Cotnoir et Jan Gazdik sont tous deux sur le conseil d'administration de l'Association baptiste lors des agressions à l'Église de Victoriaville et du transfert de Claude Guillot à Québec. Gabriel Cotnoir est aussi en relation étroite avec un autre pasteur de l'Église Chauveau qui est nul autre que Terry Cuthbert, son neveu par alliance avec qui Gabriel avait travaillé dans les églises de Chicoutimi et Alma de 1977 à 1980.
1985
Le 12 janvier 1985, moins de 8 mois après avoir été congédié de l'église-école La Bonne Semence de l'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville, Claude Guillot est accueilli comme membre officiel de l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Chauveau.
Les dirigeants de cette église, dont Jan Gazdik et Terry Cuthbert, était au courant des circonstances du départ de Victoriaville. Gabriel Cotnoir maintien toujours sa relation avec Claude Guillot. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux
Pasteur (AEBEQ) et missionnaire (FEBCC) - John Francis
Dans les médias - La haute direction montrée du doigt - Article de Kathryne Lamontagne, JdQ-JdM - 10 décembre 2015
Transféré à l’Église Baptiste Évangélique de Québec (Chauveau), il a été accueilli par le pasteur Terry Cuthbert, aujourd’hui l’un des directeurs de l’AEBEQ. Formé à son tour comme pasteur, Guillot a été nommé en 1990 à la tête de la nouvelle église de Québec-Est.
C’est au sein de cette organisation que le leader religieux aurait fait les quatre autres victimes, qu’il gardait captives dans son sous-sol de Neufchâtel, rue du Point-du-Jour. Ces jeunes fidèles lui étaient confiés par leurs parents, membres de son organisation. L’un d’entre eux a été battu et séquestré pendant 13 ans, un autre pendant 10 ans.
Dans les médias - Des gestes connus depuis les années 1980 - Article de Kathryne Lamontagne, JdQ-JdM - 10 décembre 2015
Guillot s’est alors rendu à l’église baptiste de Québec (Chauveau). M. Cotnoir affirme n’avoir parlé «directement» de la situation à personne. Pas même à ceux dont il se dit «très proche», parmi lesquels son neveu le pasteur Terry Cuthbert, qui a accueilli Guillot dans la capitale, son ami Michel Habib, directeur général de l’époque, ou son beau-frère Gilles Lapierre, impliqué alors au conseil de l’AEBEQ. Le trio forme l’actuelle haute direction de l’AEBEQ.
«Ils étaient au courant quand même. On ne m’a pas posé de questions, je n’ai pas répondu. [...] Mais M. Habib était au courant. M. Cuthbert était au courant. Ils savaient pourquoi [Claude Guillot] était parti de chez nous. Je n’avais pas besoin de commérer», soutient M. Cotnoir.
En 1990, l’accusé a pris les rênes de la nouvelle église Québec-Est. C’est au sein de cette organisation qu’il aurait maltraité, séquestré dans son sous-sol et privé d’eau ou de nourriture de jeunes fidèles.
Tout comme Adrien (nom fictif), qui accusait jeudi dans nos pages l’AEBEQ d’avoir fermé les yeux sur les agissements de Claude Guillot, une autre présumée victime, Arnaud (nom fictif), blâme la haute direction des églises baptistes pour son inaction.
«Si l’AEBEQ avait pris ses responsabilités et n’avait pas voulu étouffer cette histoire, le drame de Québec aurait pu être évité», plaide celui à qui Guillot a infligé des sévices à Victoriaville dans les années 1980. «Jamais la police n’est intervenue à l’école, alors qu’il y avait des victimes. Pourquoi l’association n’a pas dénoncé l’agresseur?» demande-t-il.
1986
Claude Guillot est accepté dans un programme de formation en théologies à l’École Théologique Baptiste de Québec, administré par l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Chauveau. Cette formation a pour but de le former pour occuper des fonctions pastorales.
1987
Moins de deux ans après son congédiement et malgré cette connaissance que Claude Guillot s’était livré à des abus envers des enfants, il a continué à être impliqué auprès d’enfants ainsi que dans d’autres œuvres de l'Association des Églises Baptistes Évangélique au Québec.
En 1987, Claude Guillot;
Continue des études en théologies à l’École Théologique Baptiste de Québec (Administré par l’Église Chauveau)
Diacre responsable de la musique (Église Chauveau)
Membre du comité d'éducation chrétienne (Église Chauveau)
Enseignant groupe adulte (Église Chauveau)
Membre du comité responsable de l'École L'Eau-Vive (Église Chauveau). Oui, vous ne rêvez pas, il est à nouveau sur un comité d'une école chrétienne. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux.
1988
En 1988, Claude Guillot;
Continue des études en théologies à l’École Théologique Baptiste de Québec (Administré par l’Église Chauveau)
Diacre responsable de la musique (Église Chauveau)
Membre du comité d'éducation chrétienne (Église Chauveau)
Enseignant groupe adulte et dans l'église (Église Chauveau)
Membre du comité responsable de l'École L'Eau-Vive (Église Chauveau)
1989
Janvier à juin 1989, Claude Guillot;
Diacre responsable de la musique (Église Chauveau)
Membre du comité d'éducation chrétienne (Église Chauveau)
Enseignant groupe adulte et dans l'église (Église Chauveau)
De plus, en 1989, Claude Guillot poursuit sont mandat comme membre du comité responsable de l'École L'Eau-Vive (Église Chauveau)
Juin 1989 - Graduation de Claude Guillot
Graduation des études en théologies à l’École Théologique Baptiste de Québec (Administré par l’Église Chauveau)
Lors de la graduation, Gabriel Cotnoir, Terry Cuthbert et Jan Gazdik sont parmi les dirigeants présents.
Dans son parcours professionnel présenté lors du procès criminel, Claude Guillot affirme avoir complété à l'ÉTBQ en trois ans à temps plein un Baccalauréat en éducation religieuse et une Maîtrise en divinité. Premièrement, mathématiquement c'est impossible. Un baccalauréat en éducation religieuse au Canada c'est 90 à 120 crédits et une Maitrise en divinité c'est 90 crédits de 2e cycles. Dans un parcours universitaire à temps plein, un étudiant de 1er cycle complète en moyenne 30 crédits par année scolaire et un étudiant de 2e cycle complète en moyenne 21-24 crédits par année scolaire. Comment Claude Guillot aurait-il pu compléter 2 années en une seule pour réussir à faire 90 crédits de 1er cycle et 90 crédits de 2e cycle en 3 ans. Claude était un étudiant dans la moyenne et non pas un étudiant d'exception si l'on se fie à certains de ses résultats. De plus, l'École Théologique Baptiste de Québec n'a jamais été une institution accréditée académiquement. Elle n'avait donc pas le droit d'émettre des diplômes officielles de Baccalauréat et de Maîtrise reconnu.
Il n'en demeure pas moins que Claude Guillot mettait de l'avant cette formation reçue à l'ETBQ et ces 'compétences académiques' pour faire valoir son autorité pastorale.
Ci-bas: Claude Guillot reçoit son diplôme de théologie des mains de Terry Cuthbert. À ce moment-là, Terry Cuthbert est en transition. Il va quitter ses fonctions pastorales à l'Églises Chauveau pour aller à la direction de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec.
Le 1er juillet 1989, Claude Guillot devient officiellement assistant-pasteur à l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ), une église implantée en 1985 par l’Église Chauveau. Dans ces fonctions, il est soutenu financièrement par l’Église Chauveau et par l'Oeuvre Française qui est administrée conjointement par l'Association des Églises Évangéliques Baptistes au Québec et le Fellowship of Evangelical Baptist Churches in Canada.
1990
En janvier 1990, Claude Guillot devient le pasteur principal à l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est. Il est soutenu financièrement par l'Église Chauveau et l'Œuvre Française (AEBEQ-FEBCC).
Il est toujours cette année-là membre du comité responsable de l'École L'Eau-Vive (Église Chauveau).
Il deviendra également Responsable des pastorales régionales pour l'Association baptiste. Dans cette fonction, il relève de Terry Cuthbert qui est maintenant à la direction de l'AEBEQ.
1991
Claude Guillot est;
Pasteur principal à l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ) (Financé par ÉÉBQ-Chauveau et AEBEQ - Œuvre Française (FEBCC))
Responsable des pastorales régionales (AEBEQ). Dans cette fonction, il relève de Terry Cuthbert.
C'est en 1991 qu'à débuté des dénonciations à l'interne de l'école L'Eau-Vive et de l'Église Chauveau. Il est décrit des comportements abusifs de Claude Guillot envers deux de ses enfants alors âgés de 14 et 17 ans. Aucune action concrète n'a été fait par la direction pastorale de l'Église Chauveau de cette période. Des dirigeants de l'Église Chauveau ainsi que Gabriel Cotnoir qui était alors pasteur de l'Église Baptiste de St-Hyacinthe et sur le comité directeur du FEBCC furent informés des comportements de Claude envers ses enfants.
Aucune action et aucun signalement aux autorités ne fut fait. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
1992
En 1992, Claude Guillot est toujours en fonction comme pasteur principal à l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ) et soutenu financièrement par l'Église Chauveau et par l'Oeuvre Française (AEBEQ-FEBCC).
Il est encore cette année-là responsable des pastorales régionales pour l'Association baptiste. Dans cette fonction, il relève de Terry Cuthbert.
Au cours de 1992, les dénonciations des comportements abusifs de Claude Guillot envers ses enfants se poursuivent. Également, il y a des allégations de son intransigeance et d'abus de pouvoir dans ses fonctions de pasteur à l'Église de Québec-Est. Il y a des dénonciation à l'interne, École l'Eau-Vive (ÉÉBQ-Chauveau), à la direction de l'Église Chauveau et à Gabriel Cotnoir.
Aucune action et aucun signalement aux autorités ne fut fait. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
09 mai 1992 - Reconnaissance officielle du statut de l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est
Des représentants de l'AEBEQ ainsi que 34 délégués représentants 15 églises de la province ont assisté à cet événement. L'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville a également envoyé des délégués pour donner sa bénédiction aux implications pastorales de Claude Guillot.
Été 1992 - Paul D Leslie devient le pasteur principal de l'Église Chauveau. Ce changement de direction à la tête de l'Église Chauveau sera marquant. Paul sera informé des comportements d'abus physiques et psychologique de Claude Guillot dans l'année suivant son entrée en fonction. Contrairement aux précédents dirigeant qui ont appuyé totalement Claude Guillot, il posera des actions concrètes pour dénoncer à l'interne, aux autorités des milieux baptistes.
19 septembre 1992 - Ordination (Mise à part) officielle de Claude Guillot comme Pasteur - Révérend.
L'ordination (Mise à part) de Claude Guillot a eu lieu dans les locaux de l'Église Chauveau.
Extrait - Pièce du procès criminel du pasteur Claude Guillot
Il s'agit d'un événement encadré par l'Association baptiste et des représentants d’églises membres de l'Association baptiste. Des dirigeants de l'Association baptiste sur place sont au fait du congédiement antérieur de Claude Guillot à Victoriaville.
175 personnes furent présentes dont 52 délégués représentants 22 églises membres de l'Association baptiste. Terry Cuthbert et Gabriel Cotnoir sont là, comme délégués d'honneur, pour représenter l'Association baptiste. L'Église de Victoriaville a également envoyé des délégués pour donner sa bénédiction aux implications pastorales de Claude Guillot.
Claude mettait de l'avant cette cérémonie d'ordination (Mise à part) et reconnaissance de l'Association baptiste pour faire valoir son autorité pastorale.
Novembre 1992 - Terry Cuthbert devient Président du Fellowship of Evangelical Baptist Churches of Canada (FEBCC), Il poursuit en double fonction, assumant encore la fonction de direction l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec le temps de passer le relais à Michel M. Habib.
Décembre 1992 - Compte tenu des allégations grandissantes d'abus physiques et psychologique envers ses enfants et des pressions faites à l'interne par les pasteurs de l'Église Chauveau, Claude Guillot retire ses trois enfants qui sont à l'école l'Eau-Vive (Église Chauveau) pour les scolariser à la maison.
Aucune action et aucun signalement aux autorités ne fut fait en 1992. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
1993
À partir de janvier 1993, une personne parenté à Claude Guillot, qui n'est pas affilié aux mouvements baptistes, s'insurge du traitement que Claude fait subir à ses enfants et menace de faire intervenir la DPJ.
Sur la base de ces menaces d'intervention (extérieure) de la DPJ et sur le fait que Claude Guillot a retiré trois de ses enfants pour les scolariser à la maison, les isolants, le conseil et les pasteurs de l'Église Chauveau prirent des mesures internes importantes.
En mars 1993, une lettre officielle est envoyé à Claude Guillot, qui déclare une décision unanime du Conseil de l'Église Chauveau de mettre fin au support financier octroyé à Claude Guillot et qu'il coupait tout contact avec lui (Processus de discipline).
L'École Théologique Baptiste de Québec a également mis fin à la tâche d'enseignement de Claude Guillot suivant sa mise sous discipline par l'Église Chauveau.
Par la suite, en avril et dans les mois suivants, plusieurs pasteurs et membres du conseil de l'Église Chauveau ont porté à la connaissance de l'Association baptiste et de l'Œuvre Française (AEBEQ-FEBCC) le comportement abusif de Claude Guillot dans sa famille et au sein de l'Église de Québec-Est. Les autorités baptistes craignaient que ces choses sortent aux autorités civiles et qu'un scandale publique de la nature de celui de l'Église Baptiste de Windsor n'éclabousse l'Église Chauveau et l'Association baptiste.
Les dirigeants de l'Église Chauveau faisaient pression sur les dirigeants de l'Association baptiste et L'Œuvre Française (AEBEQ-FEBCC) pour que l'Église de Québec-Est soit littéralement fermée et que Claude Guillot ne reçoive plus de soutien financier et n'exerce plus comme pasteur.
À partir de ce moment-là et dans les années qui suivirent, des pasteurs de l'Église Chauveau n'hésitent pas à mettre en garde personnellement des gens qui font garder leurs enfants chez les Guillot ou par des membres de sa famille, des dérives et du comportement violent de celui-ci.
Encore une fois, il faut comprendre, l'Église Chauveau dans ces années-là fait la promotion des châtiments corporels et dispenses des formations aux parents qui la fréquente en utilisant le matériel de SEMBEQ et de Garry Ezzo. En 1988, l'Église Chauveau avait accueilli Garry Ezzo lui-même pour venir donner une conférence sur l'éducation des enfants.
Le Comité de l'Œuvre Française (AEBEQ-FEBCC) et des dirigeants de l'Association baptiste se sont déplacés à Québec pour rencontrer les dirigeants de l'Église Chauveau et Claude Guillot à plusieurs reprises.
Aucun signalement aux autorités ne fut fait en 1993. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
1994
Dans les débuts de l'année 1994, Paul D Leslie a personnellement poursuivi de dénoncer aux autorités de l'Association baptiste et de l'Oeuvre Française les comportements de Claude Guillot tel qui appert des procès verbaux de réunions.
26 avril 1994 - Réunion du Conseil et de la direction de l’AEBEQ.
Michel M. Habib et Paul D. Leslie expose la situation au Conseil de l'AEBEQ. (Intransigeance, contrôle, isolement, abus au niveau de la famille et de l'église)
Il a été voté;
D'envoyer une recommandation au Comité de l'Œuvre Française pour mettre un terme au soutien financier missionnaire de Claude Guillot.
Que l'AEBEQ se dissociait de Claude Guillot.
La résolution fut proposé par Michel Lemaire, appuyé par Gilles Tessier. Compte tenu de son implication avec Claude Guillot, Gabriel Cotnoir a exprimé sa dissidence et s'est retiré du vote.
Le Comité de l'Œuvre Française a fait des rencontres avec Claude Guillot et ils ont refusé de prendre des mesures. Remarquez que le directeur de l'Œuvre Française, n'est nul autre que Marcel Cotnoir, le frère de Gabriel Cotnoir et beau-père par alliance de Terry Cuthbert.
Le 22 juin 1994 - Lettre d'Isabelle Guillot adressé à Gabriel Cotnoir. Elle fut rédigée et adressé à Gabriel Cotnoir à sa demande pour ''clarifier'' la situation et les dénonciations des dernières années. Il est clair qu'à partir de ce moment, Isabelle Guillot s'est rétracté des dénonciations qu'elle avait adressé concernant les comportements de son père.
Automne 1994 - Deux enfants de Claude Guillot alors âgés respectivement de 17 et 20 ans, débutent des études théologiques à l'École Théologique Baptiste de Québec de l'Église Chauveau.
13 septembre 1994 - Michel M. Habib informe par lettre Paul D Leslie que le Conseil de l’Association baptiste, le 1er septembre 1994, a renversé ses décisions et positions prisent en avril 1994 à l’encontre de Claude Guillot et appuie la démarche du Comité de l'Œuvre Française à l'effet que Claude Guillot peut rester dans ses fonctions pastorales à l’Église de Québec-Est et conserver le plein soutien (moral et financier) du Comité de l'Œuvre Française.
Une rencontre a été planifié entre Michel M. Habib, Terry Cuthbert et Paul D Leslie le lundi 19 septembre 1994 pour parler de la situation.
Le comité de l'Oeuvre française et des dirigeants de l'Association baptiste n'ont pas ''seulement'' maintenu le soutien moral et financier au pasteur Guillot. Ils ont tout d'abord, vers la fin de l'année 1994, fait parvenir à Claude Guillot une demande formelle de changer de ville et d'église afin de conserver son soutien financier. Encore une fois, il y a un risque d'éclaboussure et de scandale, alors il est demandé au pasteur Guillot de changer d'endroit.
Gabriel Cotnoir offre lui-même d'accueillir Claude Guillot dans des fonctions pastorales avec lui à l'Église Baptiste de St-Hyacinthe. Un délais de réflexion et de ''prière'' est octroyé au pasteur Guillot pour qu'il prenne une décision sur ce changement de ville et d'église.
Suivant la volte face de l'AEBEQ et du FEBCC, appuyant Claude Guillot et rejetant des blâmes sur Paul D Leslie, ce dernier, après avoir épuisé les moyens de dénonciation à l'interne des baptistes, fit en dernier recours un signalement à la DPJ. Ce signalement fut fait 2 ans après que Paul D Leslie eu connaissance de comportement abusif de la part de Claude Guillot envers ses enfants. Au moment du signalement, l'un des enfants plaignants, alors âgé de 17 ans, s'était rétracté. Le second enfant qui avait fait des allégations était maintenant majeur.
La DPJ a dit ne pas pouvoir agir dans la situation compte tenu de l'âge des personnes. Aucune enquête n'a été menée. Aucune autre dénonciations à des autorités ne fut faites.
Les gestes du pasteur dénoncés dès 1992 - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 21 août 2016
1995
En mars 1995, Claude Guillot fait parvenir sa réponse et tient tête à le demande du comité de l'Oeuvre Française de changer de ville et d'église et refuse, mettant ainsi en jeux son soutien financier qu'il reçoit de l'Oeuvre Française.
Le comité de l'Oeuvre Française choisi de continuer à soutenir le pasteur Claude Guillot malgré qu'il demeure à l'Église de Québec-Est et lui réitère un plein soutien moral.
Le 18 avril 1995 - Michel M. Habib à la direction et le Conseil de l’AEBEQ (Avec Gabriel Cotnoir comme président) adresse par écrit une demande de pardon à Claude Guillot concernant les événements de 1993-1994. En coulisse, il rejette le blâme sur Paul D. Leslie, le pasteur principal de l’Église Chauveau. Cette situation a causé une rupture de confiance et de relation entre la direction de l’Église Chauveau et la direction de l’Association Baptiste.
Avant de se retirer de la présidence de l'association baptiste en juin 1995, Gabriel Cotnoir s'assure de ''clore cette histoire'' en faisant parvenir une lettre appuyant totalement Claude Guillot et son ministère à l'Église de Québec-Est. Ces interventions par Gabriel Cotnoir et d'autres dirigeants pour défendre et appuyer Claude Guillot ont contribuer à le maintenir en position d'autorité pastorale.
1996
Claude Guillot est;
Pasteur principal à l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ) (Financé par Œuvre Française )
Enseignant au Camp des Bouleaux (AEBEQ)- Camp de famille
1997
1997 - 1998 - Encore des plaintes de mauvais traitements adressé à la direction de l’AEBEQ et l’œuvre Française. Une partie par la direction de l’Église Baptiste de St-Georges de Beauce.
Aucun signalement aux autorités ne fut fait. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
1998
1997 - 1998 - Encore des plaintes de mauvais traitements adressé à la direction de l’AEBEQ et l'Œuvre Française (FEBCC). Une partie par la direction de l’Église Baptiste de St-Georges de Beauce.
Aucun signalement aux autorités ne fut fait. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
1999
Janvier 1999 - Le Comité de l’Oeuvre Française (AEBEQ-FEBCC) met fin au soutien financier de Claude Guillot. Ce changement se produit en même temps que le changement de la direction du Comité de l’Oeuvre Française (AEBEQ-FEBCC). Marcel Cotnoir a terminé ses fonctions pour laisser la place de direction à Dave Dobson.
7 janvier 1999 - Rencontre dans les locaux de l’Église Évangélique Baptiste de Québec - Chauveau.
Présent : Paul D. Leslie (Pasteur Église Chauveau), Bertrand Villomé (Pasteur Église Chauveau), Alban Gauthier (Conseil Église Chauveau), Daniel Bourassa (Conseil Église Chauveau), Michel M. Habib (Direction AEBEQ), Gilles Lapierre (Président Conseil AEBEQ / Comité directeur du FEBCC), Jacques Alexanian (Directeur SEMBEQ),
- Discussion à l’effet que les dirigeants de l’Église Chauveau ne se sont pas sentis respecté par AEBEQ lorsqu’ils ont dénoncé Claude Guillot par le passé.
- L'Église Chauveau demandait à AEBEQ d’enquêter car il y avait des rumeurs de discipline abusive de la part de Claude Guillot envers des enfants fréquentant l’Église Évangélique Baptiste de Québec-Est.
13 janvier 1999 - Téléphone de Michel M. Habib à Bertrand Villomé
Michel M. Habib fait un retour à Bertrand Villomé. Il a téléphoné à Claude Guillot qui lui assure qu’il n’y a plus de discipline physique durant les cultes. Que ce ne sont que les parents qui châtient les enfants maintenant.
Michel M. Habib aurait affirmé que pour lui l’affaire est close, Claude Guillot est une personne foncièrement honnête.
Aucune action ne fut prise. Aucun signalement aux autorités ne fut fait, que ce soit par les autorités de l'Église Chauveau que ceux de l'Association baptiste. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
Automne 1999 - L'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ) dont Claude Guillot est le pasteur principal, débute une église-école ACE. Cette église-école est établie sur même programme que l'église-école que dirigeait Claude Guillot à Victoriaville et de laquelle il fut congédié.
Le nom de cette église-école est l'Académie Biblique de Québec-Est.
Il ne s'agit pas d'une école reconnue par le ministère de l'éducation du Québec et 'l'école' n'est pas une entité juridique en soit. Tout est administré sous la corporation de l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ).
Claude Guillot, en tant que pasteur principal de l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ), il est le dirigeant absolu de l'église-école l'Académie.
Sa fille, Isabelle Guillot, qui est également secrétaire de l'église, deviendra responsable de cette église-école ACE.
L'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est (AEBEQ) n'étant pas propriétaire de locaux, l'église-école sera située et opérée à partir du sous-sol du domicile personnel de Claude Guillot.
Au court des premières années, tout comme à l'église-école la Bonne Semence de Victoriaville, il y a application de méthodes disciplinaires qui implique de frapper les enfants aux fessiers aux moyens d'un objet contondant. C'est Claude Guillot qui s'occupe de l'administration des ces châtiments.
2000
Printemps 2000 - Dénonciation de Bertrand Villomé à Michel M Habib et Gilles Lapierre concernant Claude Guillot
Lors d’un trajet en voiture, il y eut une conversation entre Michel M. Habib (Direction AEBEQ) et Gilles Lapierre (alors président du conseil) où le pasteur Bertrand Villomé a clairement informé ses deux interlocuteurs de d’autres problèmes dont il avait eu connaissance concernant le ministère de Claude Guillot. Il lui fut répondu que rien ne pouvait se faire sans témoins. Bertrand Villomé a alors suggéré de produire des témoins, cette proposition fut laissée sans suite.
Aucun signalement aux autorités ne fut fait, que ce soit par les autorités de l'Église Chauveau que ceux de l'Association baptiste. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
La direction de l’AEBEQ, Michel M. Habib, Gilles Lapierre et autres poursuivent un soutien absolu et inconditionnel à Claude Guillot tel qu’il appert dans leurs échanges et conversations.
05 juin 2000 - Dans une conversation téléphonique, Michel M. Habib discute avec Claude Guillot. Les deux se réjouissent de la situation malheureuse dans laquelle le pasteur principal de l’ÉÉBQ-Chauveau, Paul D. Leslie, se retrouve et qui fit en sorte qu'il quitte le pastorat. Michel M. Habib informe Claude Guillot qu'il a envoyé une lettre officiel à Paul D. Leslie lui retirant son titre pastoral d'officiant de mariage. Il dit également que pour lui (M. M. Habib) la situation est une délivrance pour la région de Québec.
Dans les médias - Concernant cette période!
Pasteur sous enquête: «Mon enfance a été détruite par lui et son église» - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 30 septembre 2015
«Il était tellement extrême. C’est carrément le gourou, il dirige tout, il impose ce qu’il faut faire à tout le monde. C’était super encadré, on n’avait aucun accès au monde externe. Quelqu’un qui est né là-dedans ne sait pas qu’il y a autre chose qui existe», lance découragé le jeune homme, aujourd’hui âgé de 25 ans et libéré de cette emprise.
Déjà à cette époque, des gamins de l’Église séjournaient chez le leader religieux. «Il avait un grand sous-sol, il leur faisait l’école à la maison, il les élevait comme un bourreau. C’était incroyable comment il les élevait. Quand tu les regardais, c’était la peur dans leurs yeux qui les faisait avancer», se souvient-il.
Il se rappelle notamment d’un jeune garçon, blême et frêle, qui résidait chez le pasteur. «On le voyait les dimanches à l’Église. Il ne parlait à personne et avait l'air d'un zombie, ses parents l'avaient confié au pasteur pour en faire un bon chrétien. Il avait des plaques, de la croute, du sang sur les mains. Il était maigre. Mais il se tenait comme un soldat et il avait à peu près six ans. Ça faisait peur.»
2001
22 janvier 2001 - Rencontre Bertrand Villomé, Alban Gauthier, Gilles Lapierre et Michel M. Habib - dénonciation de comportement abusif de Claude Guillot.
Aucun signalement aux autorités ne fut fait, que ce soit par les autorités de l'Église Chauveau que ceux de l'Association baptiste en 2001. Frapper des enfants est une banalité au sein de ces milieux et il est enseigné qu'il ne faut surtout pas dénoncer aux autorités extérieures.
À partir de 2001, certain des étudiants de l'église-école l'Académie de L'Église Évangéliques Baptiste de Québec-Est deviennent pensionnaire à plein temps. L'église-école l'Académie étant située et opérée au sous-sol de la résidence de Claude Guillot, c'est sur des matelas gonflables que ces enfants vont dormir. Ils vivront majoritairement dans le sous-sol de Claude Guillot. Il y a certains autres étudiants qui vont se joindre uniquement pour la journée et retourneront le soir chez eux.
«Esclacve» de Claude Guillot pendant 13 ans - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 20 juillet 2015
À 8 ans (en 2001), Jason a été confié à ce dirigeant, par ses parents, dans l’objectif qu’il retrouve le «droit chemin». Au cours des années suivantes, d’autres jeunes sont venus le rejoindre, dont deux de ses frères.
Conséquences
Jason ne devait y passer que l’année scolaire. L’histoire en a décidé autrement: Jason n’est parti qu’à 21 ans. «Les 13 années, ça a été de la torture. Et il y a en a six là-dessus où je ne faisais pas d’école, je n’avais que des conséquences», dit-il.
Les conséquences, c’était des coups de palette, des corrections physiques, des conserves de saumon comme uniques repas, de l’eau rationnée, des heures de sommeil écourtées, des exercices éreintants, etc. «Le pire que j’ai reçu, c’est 32 tapes [avec une palette de bois] consécutives. Je n’étais plus capable de m’asseoir, j’avais de la misère à marcher, c’était épouvantable. Et c’était parce que je m’étais gratté les mains ou j’avais regardé par la fenêtre. C’était rien», affirme-t-il.
Il affirme avoir déjà eu à se tenir debout, chaque jour, durant un mois, de 7 h à 23 h. «Je souffrais tellement. Et quand je pleurais, il ajoutait du temps pour que je reste debout.» Au fil du temps, il a été convaincu qu’il «méritait» ces punitions. «Il a réussi à nous faire croire qu’il était le seul au monde à avoir raison, qu’il avait la bonne façon d’agir et d’éduquer. On ne jurait que par lui.»
Fuite
À bout, un de ses frères a fui la maison en mai 2014. Jason a fait de même, trois mois plus tard, non sans remords. «J’étais brainwashé [...] Il me disait que si je partais, j’allais être jugé par Dieu», se rappelle-t-il. Il a trouvé refuge chez un pasteur indépendant, qui lui a donné le courage de porter plainte contre Claude Guillot.
«Il a fait une différence énorme dans ma vie», termine-t-il.
2002
2003
05 juin 2003 - Une belle rencontre cordiale aura lieu entre Claude Guillot, Benoit Guillot, Michel M. Habib et Benoît Rancourt. La direction et le président du conseil vont entendre la décision de Claude Guillot de quitter l’AEBEQ. Selon les affirmations de Claude Guillot, cette rencontre fut cordiale et Michel M Habib a exprimé leur affection envers Claude Guillot.
07 septembre 2003 - Décision unanime à l'interne de l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est de se retirer de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec car les gens de l'ÉÉBQ-E (Claude Guillot à la tête) étaient en désaccord avec le fonctionnement et les convictions de l'AEBEQ.
23 septembre 2003 - Michel M Habib a fait parvenir à Claude Guillot pour l'ÉÉBQ-Est une lettre confirmant le retrait de l'AEBEQ.
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Avril 2013 - Gabriel Cotnoir rencontre Marc Levasseur, une des victimes de Claude Guillot de l'église-école de l'Église de Victoriaville. Gabriel Cotnoir lui demande pardon, l'informe qu'il savait que Claude Guillot l'avait battu à l'église-école, qu'il avait été abusif pas seulement avec lui, mais également avec d'autres. Marc Levasseur et Gabriel Cotnoir ont pleuré ensemble.
Marc Levasseur apprend ce jour là que Claude Guillot avait été congédié à l'époque pour ses comportement abusif envers lui et que d'autres enfants ont également été abusé par Claude Guillot. Cette rencontre a causé chez Marc Levasseur un bris de confiance qui a été l'élément déclencheur d'une rupture graduelle d'avec le milieux des églises baptistes évangéliques.
2014
Mai 2014, un des enfants ayant séjournée chez Claude Guillot et fréquenté l'église-école de l'Église de Québec-Est fait une fugue et fuit la résidence de Claude Guillot où il y était maintenu, séquestré, depuis plus de 10 ans.
Octobre 2014, Jean-Philippe Lapierre informe Marc Levasseur, une des victimes de Claude Guillot de l'église-école de l'Église de Victoriaville, que Claude Guillot a une garderie en milieu familiale. Marc Levasseur est profondément troublé de cette information.
Novembre 2014, Josh et Jonathan Seanosky ayant séjournée chez Claude Guillot et fréquenté l'église-école de l'Église de Québec-Est prennent contact avec le SPVQ et font des dépositions de ce qu'ils ont vécu.
Sans se connaître, et en ignorant même l'existence des uns des autres;
Décembre 2014, Marc Levasseur décide de prendre contact avec le SPVQ et de faire une déposition de ce qu'il a vécu à l'église-école de l'Église de Victoriaville.
Ce fut le départ d'une vague de dénonciation qui s'est prolongée dans les années suivantes.
2015
Gabriel Cotnoir, Gilles Lapierre et Dominique Guichard furent informés entre décembre 2014 et avril 2015 qu'il y avait une enquête criminelle concernant Claude Guillot, qu'elle allait couvrir ses agissements tant à Victoriaville qu'à Québec et que ce serait publié éventuellement dans les médias.
Septembre 2015 - Premières publications dans les médias
Déclarations dans les médias, Gilles Lapierre, directeur général de l’AEBEQ
Voir - Communiqué de presse de l'AEBEQ, le 30 septembre 2015
Extrait - TVA nouvelles, 30 septembre 2015
Extrait - Radio-Canada, 30 septembre 2015
Mercredi 09 décembre 2015 - Arrestation du pasteur Claude Guillot et mise en accusation sur 12 chefs d'accusations pour des agressions concernant 5 victimes.
Voir - Un pasteur baptiste arrêté pour avoir frappé cinq jeunes fidèles - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 09 décembre 2015
Jeudi 10 décembre 2015 - Une journaliste fit des recherches et découvrit des informations compromettantes concernant des dirigeants de l'Association baptiste. La direction de l'Association baptiste n'aurait pas été honnête en faisant de fausses affirmations et de la désinformation dans les médias en septembre 2015.
Voir - La haute direction montrée du doigt - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 10 décembre 2015
Voir - Des gestes connus depuis les années 1980 - La haute direction des églises baptistes était au courant des «corrections» de Claude Guillot - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 10 décembre 2015
21 décembre 2015 - Le conseil de l'Église Chauveau fait parvenir une lettre au Conseil d'administration de l'Association baptiste concernant l'affaire Guillot. Elle y relate certains faits de ses interventions passées (1993 à 2001) concernant cette situation et fait les demandes suivantes;
1. Cesser de minimiser le fait que les responsables de l’AEBEQ ont connu il y a longtemps le potentiel de violence chez Claude Guillot (son licenciement de Victoriaville) car ce n’est pas selon la vérité que nous professons ; en tant que croyants nous devons prendre nos responsabilités et en assumer les conséquences.
2. L’Association doit prendre publiquement position de manière à condamner de telles négligences. Elle doit aussi affirmer que, si les allégations sont prouvées, des mesures disciplinaires seront prises à l’égard de ceux qui s’avèreraient fautifs parmi ses membres.
3. Il est nécessaire et juste de demander pardon, sans se justifier, à ceux qui, parmi les victimes, ont eu à subir les conséquences de nos négligences. Éventuellement des réparations seront à envisager.
4. Trois des directeurs de l’Association étant cités nommément dans les médias, il nous semble prudent et nécessaire de les suspendre de leurs fonctions jusqu’à ce que la lumière soit faite quant aux responsabilités de chacun. Cette action, et la mise en place d’une enquête interne, contribueraient à éviter que l’Association ne se voit reprocher d’autres négligences.
Voir - Pièce P-22 Lettre du conseil de l'Église Chauveau au conseil de l'AÉBÉQ le 21 décembre 2015, Demande Introductive d'Instance en action collective contre AEBEQ et Als.
2016
La suspension de dirigeants de l’Église baptiste réclamée; L’Église de Chauveau demande que la lumière soit faite sur l’affaire Claude Guillot. - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 27 janvier 2016
Le Conseil de l'AEBEQ a ouvert suite à cela une enquête interne. Terry Cuthbert, Gilles Lapierre et Michel M. Habib, les directeurs de l'AEBEQ visés par les allégations dans les médias et de la part de l'Église Évangélique Baptiste de Québec - Chauveau (AEBEQ) n'ont aucunement été suspendu de leurs fonctions le temps de l'enquête.
Des membres de la famille Cotnoir; David Cotnoir, Nicholas Cotnoir et Joël Lapierre, tous les trois directement parentés à Terry Cuthbert, Gilles Lapierre et Gabriel Cotnoir, siégeaient à des positions d'influence sur le Conseil de l'AEBEQ au moment de l'enquête interne. Le président du conseil fit connaître la conclusion de cette enquête interne au médias en mai 2016.
Les églises baptistes ne blâment personne, sauf Claude Guillot. - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 31 mai 2016
Printemps 2016 - Le Conseil de l’AEBEQ conclu qu’aucun dirigeant de l’AEBEQ n’a commis de faute. Aucun reproche n’a été émis, aucune suspension, aucun congédiement. Les directeurs et pasteurs (AEBEQ-FEBCC) ayant géré la situation entre 1984 et 2003 n’ont aucunement été blâmé.
22 présumées victimes demandent des excuses - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 04 juin 2016
Communiqué de Presse - 06 juin 2016 - Des victimes du pasteur Guillot outrés du mépris de l'AEBEQ.
Malgré qu'officiellement à l'interne, le Conseil de l’Association baptiste ne blâme personne autre que Claude Guillot, il a fait volte-face suivant les sorties médiatiques des victimes alléguées en juin 2016 et l'Association baptiste a émis des regrets publiques en juillet 2016 et le pasteur Gabriel Cotnoir a eu le courage de demander pardon publiquement pour les événements survenues à Victoriaville de 1982 à 1986.
Ancien pasteur Claude Guillot: Mea culpa des églises baptistes. - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 18 juillet 2016
Les églises baptistes s'excusent auprès des victimes de Victoriaville. - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 19 juillet 2016
Lors des excuses publiques dans les locaux de l'Églises Baptistes Évangéliques de Victoriaville, des victimes de l'église-école de l'Église de Victoriaville rencontraient pour la première fois des victimes de l'église-école de l'Église de Québec-Est. Il était troublant pour eux de voir en personne des gens qui n'auraient pas eu à vivre ce qu'ils ont vécu, n'eut été de la négligence de l'Association baptiste et de plusieurs directeurs et pasteurs.
Des victimes de Guillot peinent à comprendre - La Nouvel Union - 21 juillet 2016
Affaire Claude Guillot: Démission des dirigeants des églises baptistes réclamée - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 21 juillet 2016
2017
Enquête préliminaire
2018
Début du procès criminel de Claude Guillot
Une demande en recours collectif fut initiée par les victimes de l'église-école de l'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville et de l'église-école de l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est. Cette poursuite est intentée contre Claude Guillot, L'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville, l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est et l'Association des Églises Évangéliques Baptistes au Québec.
2019
2020
08 mars 2020 - Par un vote à très forte majorité (96%), les membres de L'Église Chauveau ont décidé de se séparer de l'Association baptiste pour poursuivre en tant qu'église indépendante.
2021
04 octobre 2021 - La cour d'appel du Québec, par un jugement rendu à l'unanimité, autorise le recours collectif initiée par les victimes de l'église-école de l'Église de Victoriaville et de l'église-école de l'Église de Québec-Est. Cette poursuite est intentée contre Claude Guillot, L'Église Baptiste Évangélique de Victoriaville, l'Église Évangélique Baptiste de Québec-Est et l'Association des Églises Évangéliques Baptistes au Québec.
L'Association baptiste continue de se positionner comme une pauvre victime.
17 mars 2021 - Lettre de nouvelles publique de Louis Bourque
14 juin 2021 - Voir - Communications publiques de Louis Bourque
2022
Le 7 avril 2022 - Sept ans après les premières dénonciations aux autorités policières, le juge Christian Boulet de la Chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec déclare Claude Guillot coupable de 18 chefs d'accusation à l'endroit de cinq anciens étudiants de l'église-école de l'Église de Victoriaville et de l'église-école de l'Église de Québec-Est.
Suivants des demandes formulées entre avril et juin 2016;
Voir - 22 présumées victimes demandent des excuses - Article de Kathryne Lamontagne, Quebecor Media - 04 juin 2016
Voir - Communiqué de Presse - 06 juin 2016 - Des victimes du pasteur Guillot outrés du mépris de l'AEBEQ.
Le 02 mai 2022, six ans plus tard, l’Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec:
N’a toujours pas reconnu aucune responsabilité de la part de son organisation et de son personnel concernant la saga du pasteur Claude Guillot;
N’a pas émis de blâmes, suspensions et/ou congédiements à l’endroit de dirigeants de cette organisation concernant la saga du pasteur Claude Guillot. Au contraire, certains dirigeants pointés du doigt furent honorés et poursuivent leurs fonctions;
N’a toujours pas voulu reconnaître qu’eux, en tant qu’organisation, ont fait la promotion et l’enseignement de châtiments corporels aux moyens d’objets contondants;
A refusé de condamner l’usage de la fessée comme moyen éducatif;
A systématiquement contesté au maximum possible toutes les étapes du recours collectif intentés contre eux depuis 2018;
A ouvertement, en audience de la cour en septembre 2019, menacé les demandeurs du recours collectif que l’Association allait poursuivre l’ensemble de leurs parents advenant que le recours collectif aille de l’avant.
Le 22 juin 2022 - La première communication publique concernant la saga Claude Guillot depuis le verdict criminel de la part de l'Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec.
Le 1er décembre 2022, soit huit ans après les premières plaintes à la polices, le pasteur Claude Guillot a prit le chemin du pénitencier étant condamné à 72 ans à une sentence de huit ans de prison. La sentence et le verdict n'étant pas porté en appel, cela vient clore le processus judiciaire criminel.